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Paradeigma
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U/Orbi
Introduction
U/Orbi est un projet de jeu de gestion, intermédiaire entre un SimCity et un Civilization. Le nom vient de l'expression « Urbi et Orbi »1) (la Ville et le Monde) tirée des Fastes d'Ovide : « Gentibus est aliis tellus data limine certo ; Romanae spatium est urbis et orbis idem » (Les autres peuples ont des limites qu'ils ne doivent pas franchir : les limites de la ville de Rome et de l'univers sont identiques). Ainsi, en un nom se retrouvent concentrés la citation évoquant l'impérialisme, mais surtout les deux aspects du jeu : la gestion de ville (Urbi) et la conquête du monde (Orbi). Pour le logo, je verrais bien un o dans l'U…
Mécanismes
Tuiles, ressources, routes commerciales, villes, armées, etc.
Stabilité
Dans les simulations de civilisations, la stabilité est souvent considérée de manière anecdotique en ajoutant des facteurs comme :
- la distance à la capitale, implémentée sous forme de coût dans Civ4 et indirectement par le coût d'entretien des routes dans Civ5
- le nombre de villes, implémenté sous forme de coût par ville dans Civ4 et indirectement par l'entretien des bâtiments et le malheur par ville dans Civ5
- la surpopulation, implémentée par du malheur par population, impactant le bonheur par ville pour Civ4 et le bonheur global dans Civ5
- la situation générale de l'empire, implémentée par la stabilité (variant essentiellement selon le temps, l'économie et les doctrines choisies) dans le mod RFC de Civ4, et par le bonheur global dans Civ5
- les différences culturelles ou religieuses, faiblement implémenté par une assimilation progressive dans Civ4 et par le malheur de fanatisme dans Paradigma, et par des risques de révolte dans CK2
- la maitrise du territoire, implémenté par l'impossibilité d'exploiter une case occupée par un ennemi dans les civs, par la possibilité de piller les routes commerciales dans Civ CtP et par le regroupement des levées dans CK2
Mais il s'avère qu'il existe AFK un indicateur d'état en déliquescence essayant de mesurer la vulnérabilité d'un pays2) face à un conflit, en se basant sur :
- Société
- Démographie : densité de population, alimentation, extension des zones habitées, problèmes de frontières, de propriété ou d'occupation des terres, de contrôle des sites religieux ou historiques, d'exposition à des problèmes environnementaux
- Réfugiés : pénuries alimentaires, maladies, manque d'eau potable, concurrence pour les terres arables, détresse humanitaire, problèmes de sécurité
- Communautarisme : injustices récentes ou passées, institutionnalisation de l'exclusion politique, ostracisme en direction de groupes accusés d'accaparer richesses et pouvoir
- Émigration : fuite des cerveaux, émigration de dissidents politiques ou de représentants des classes moyennes
- Économie
- Inégalités réelles ou perçues entre groupes, au niveau de l'éducation, de la répartition des richesses, des emplois
- Déclin économique mesuré par : revenu individuel moyen, PIB, endettement, taux de mortalité infantile, niveau de pauvreté, nombre de faillites. Chute rapide du prix des matières premières, des revenus, de l'investissement direct étranger, du remboursement de la dette, une hausse de la part du secteur informel (ex : mafias), incapacité de l'État à payer salaires et pensions3)
- Politique
- délégitimation de l'État : corruption endémique, pillage institutionnel, résistance à la transparence et aux pratiques de bonne gouvernance
- Dégradation des services publics : disparition des fonctions de base à destination des citoyens (police, éducation, système de santé, transports), la force publique se met au service des élites dominantes (forces de sécurité, banque centrale, administration présidentielle, douanes et renseignements)
- Violations des droits de l'homme : pouvoir autoritaire ou dictatorial manipulant ou suspendant les institutions démocratiques et constitutionnelles, violences politiques à l'encontre des populations civiles, augmentation du nombre de prisonniers politiques ou dissidents à qui l'on refuse un procès en phase avec les normes internationales, restriction de la liberté de la presse et des droits religieux
- État dans l'État : garde prétorienne bénéficiant d'une impunité quasi totale, milices privées protégées ou soutenues par l'État et dirigées contre l'opposition, sous-groupe au sein de l'armée qui utilise ses ressources pour servir les intérêts de l'élite dominante, milices armées irrégulières
- factions au sein de l'élite : fragmentation des classes dominantes4) le long de lignes de fracture communautaires, utilisation par les élites ou les institutions d'une rhétorique nationaliste ou de solidarité ethnique (appel au nettoyage ethnique ou à la défense de la foi)
- Intervention d'autres puissances5) : engagement militaire ou paramilitaire d'armées étrangères, États, groupes ou entités, qui ont pour résultat de bouleverser l'équilibre local des forces et d'empêcher la résolution d'un conflit. Surdépendance vis-à-vis de l'aide externe ou de missions de maintien de la paix